Dans le package salarial, le voiture de société reste une valeur sûre. Là où cependant se marque les évolutions c’est sur le terrain des motorisations de véhicules dans un contexte où les carburants fossiles ne cadrent plus avec les nouvelles valeurs que sont la durabilité, l’énergie verte et une mobilité visant le zéro carbone.
L’étude du secrétariat social atteste de cette évolution. Cependant, il se dégage que 37% de l’ensemble des véhicules business roulent encore à l’essence en 2022 (alors qu’elles n’étaient que 21% en 2018). Clairement, l’essence a profité du scandale du DieselGate ayant fait chuté les voitures diesel de 74% à 35% aujourd’hui. Reste que l’électrification du parc automobile de société se poursuit lentement mais sûrement. Les Full électriques représentent 7,5% de l’ensemble ; les hybrides essence, 17% ; et les hybrides diesel, 2,25%. Pour être complet, le LPG stagne marginalement à 0,24%.
Pour l’employeur comme pour l’employé, au-delà du choix pour la santé de la planète, il y a évidemment la question financière. Si les voitures essence ou diesel restent souvent bien moins chères que les hybrides ou les 100% électriques, ces dernières sont fiscalement bien plus avantageuses tant pour les entreprises (« cotisation CO2 » minimale) que pour leurs employés (avantage imposable).