‘Faire davantage d’exercices’: voilà probablement l’une des résolutions les plus populaires en ce début d’année. Pourtant, si l’Organisation mondiale de la Santé recommande au minimum une demi-heure d’exercices modérés cinq jours par semaine, moins de la moitié des travailleurs belges (43%) s’y appliquent. Par ‘exercices modérés’, on entend par exemple de la marche soutenue ou encore rouler à vélo à moins de 20 km/h. Le ‘vélo de rêve’ obtenu par le biais du travail peut y aider.
« ‘Faire davantage d’exercices’ ne doit pas être ardu, explique Lode Godderis, professeur de médecine du travail à la KU Leuven. La plupart des campagnes sanitaires qui cherchent à encourager les exercices physiques touchent d’abord les personnes qui aiment en faire. Souvent, celles et ceux qui n’en sont pas friands baissent vite les bras. Pratiquer la marche ou aller à vélo au bureau est un moyen plus subtil et plus accessible d’entretenir sa forme. On ne pense plus directement à ‘faire du sport’ quand on parle de faire davantage d’exercices. En allant plus souvent au bureau à pied ou à vélo, on se construit également un mode de vie actif. Et il est plus facile à maintenir sur une longue durée. »
Des douches et un parking pour vélos
Avant la crise sanitaire, plus d’un tiers des travailleurs (38%) enfourchaient parfois leur vélo pour se rendre au travail. Plus d’un quart d’entre eux (27%) le faisaient même cinq jours par semaine, tandis que 32% optaient pour cette solution au moins une fois par semaine. Proposer aux employés un vélo en leasing pourrait faire grimper ces pourcentages.
« Si nous voulons voir davantage de gens à vélo, les employeurs doivent d’abord mettre les conditions en place, constate Astrid Van Eyndhoven, porte-parole de Lease a Bike. Installer des douches sur le lieu de travail, par exemple: parmi ceux qui refusent l’idée d’un vélo en leasing, l’une des premières raisons invoquées (23%) est ‘je n’aime pas arriver au bureau en sueur’. Mais bénéficier sur le lieu de travail d’un parking pour vélos peut aussi aider: 4% des répondants à l’enquête indiquent qu’ils n’y disposent pas d’un local sécurisé pour ranger leur bécane. »