Avant la crise sanitaire (l’étude a été menée en décembre dernier), la grande majorité des salariés belges ne prévoyaient pas de changer d’emploi. À peine 18% des répondants à l’enquête envisageaient de se mettre en quête d’un autre job (contre 35% aux États-Unis par exemple). « Une explication possible au fait que les employés belges restent là où ils sont tient à la forte proportion d’employés impliqués dans leur travail. » Plus d’un répondant belge sur trois (39%) se décrit comme très impliqué et attaché à son entreprise sur le long terme. Davantage de Belges se placent aux niveaux supérieurs d’implication que ne le font leurs équivalents néerlandais (33%), britanniques (35%) ou irlandais (33%). La Belgique compte aussi plus de salariés très impliqués que les trois autres pays européens étudiés, 67% ayant choisi les niveaux d’implication les plus élevés (très impliqué et assez impliqué), soit plus que l’Irlande (60%), le Royaume-Uni (59%)...
