Une proportion importante des employés de bureau ne s’estiment pas équipés des outils numériques nécessaires pour pouvoir travailler efficacement à distance. C’est le cas, d’après une étude OpenText, de 38% des employés de bureau français, 34% des Anglais, 37% des Allemands et 46% des Espagnols. Cette enquête menée auprès de 12.000 personnes réparties au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Espagne, au Canada, en Australie et à Singapour, met en lumière le défi auquel elles sont confrontées durant la crise sanitaire en termes de productivité.
En outre, le niveau d’anxiété quotidien des Français est accentué par une « surcharge d’information »: 24% se disent stressés par une « surcharge d’information » à travers leurs différents appareils, 14% se sentent submergés par un trop grand nombre de sources d’informations et d’applications à vérifier chaque jour et 10% ont l’impression de ne pas pouvoir se déconnecter et d’être soumis à l’information 24h/24 et 7j/7.
L’ère de l’« infobésité »
Près de la moitié (47%) des répondants français déclarent que le nombre de sources d’informations – messagerie, fils d’actualité, réseaux sociaux, Intranet, dossiers partagés, etc. – qu’ils consultent chaque jour a augmenté au cours des cinq dernières années. En moyenne, plus d’un sur dix (12%) se connecte aujourd’hui à au moins une dizaine de comptes, d’outils et d’applications au quotidien.
Une telle « infobésité » a un impact significatif à la fois sur la vie privée et professionnelle des salariés. A peine près de la moitié (46%) des Français se disent capables de limiter à trois au maximum le nombre d’outils, d’applications et de ressources nécessaires pour mener à bien un projet professionnel. Ce chiffre est plus élevé qu’en Espagne (43%), au Royaume-Uni (41%) et en Allemagne (39%).