Ce constat ressort d’une étude menée par Microsoft auprès de 11.500 jeunes filles et femmes de 12 pays de l’Union européenne, afin d’évaluer leur intérêt pour les disciplines STEM. Cette étude, à laquelle ont participé, entre autres, 1.002 jeunes filles et femmes belges, se concentrait sur deux éléments mis en lumière par l’étude de l’année dernière: les jeunes filles estiment ne pas pouvoir donner la pleine mesure de leur créativité dans les orientations technologiques et scientifiques et elles ont besoin de modèles féminins pour s’inspirer.
Les nouveaux résultats indiquent que les jeunes femmes qui optent pour des études dans les disciplines STEM se trouvent très créatives. Il existe une corrélation évidente entre la créativité des jeunes filles et l’intérêt pour les filières STEM. Les femmes qui embrassent une carrière dans le domaine des sciences et des technologies déclarent plus souvent que leurs collègues qui travaillent dans les sciences humaines qu’elles peuvent exprimer toute leur ingéniosité. Elles identifient moins rapidement la créativité et la fantaisie à des disciplines telles que les mathématiques et l’enseignement technique. Selon l’étude de Microsoft, les modèles inspirants permettent donc de lutter contre cette perception.
Malheureusement, seules 38% des répondantes citent une source d’inspiration, Bill Gates et Steve Jobs étant les plus fréquemment cités. Outre l’absence de modèles belges, peu de modèles féminins sont évoqués dans les réponses. Les participantes n’ont mentionné aucune femme vivante. Le seul nom cité est celui de Marie Curie. Les personnages fictifs font un peu mieux, comme ceux du film Hidden Figures…