Aujourd’hui, six employeurs sur dix affirment ne rencontrer aucun problème pour engager en permanence du personnel. Cependant, 68% des participants placent la rétention dans le top 3 de leurs défis en 2020: ils craignent de ne plus parvenir à conserver leurs bons collaborateurs en 2020. Les deux défis suivants cités le plus fréquemment sont l’« afflux de nouveaux collaborateurs » (avancé par 46%) et l’« amélioration de l’employabilité des collaborateurs » (39%).
Des 30% qui trouvent difficile aujourd’hui de lier du personnel, environ un tiers reconnaissent qu’ils n’entreprennent encore aucune action à cet effet pour l’instant. Et les employeurs qui agissent en faveur de la rétention le font principalement pour les employés.
Gisements de talents
Les employeurs considèrent l’afflux de nouveaux collaborateurs comme le deuxième plus gros défi RH pour 2020. Un sur quatre déclare devoir constater maintenant déjà un manque systématique de candidats pour les offres d’emploi. Les employeurs sont aussi disposés à engager des travailleurs non belges, nouveaux belges et allophones. L’important, pour eux, consiste à pourvoir la fonction. À l’heure actuelle, 32% des participants occupent plus de 20% de non-Belges, de nouveaux Belges ou d’allophones. Mais ces chiffres portent sur les ouvriers. Ce taux est loin d’être atteint pour les employés: 63% des employeurs occupent moins de 5% de non-Belges, de nouveaux Belges ou d’allophones.
Continuer à recycler
La pénurie sur le marché de l’emploi ne sera pas résolue en 2020 non plus. Trouver et conserver les bons collaborateurs reste donc un défi de taille pour les employeurs, en 2020 également. Mais il existe encore un autre réflexe RH sain sur lequel les entreprises devraient miser: la gestion attentive du talent et du potentiel dont elles disposent. Si elles souhaitent tendre vers une employabilité maximale des travailleurs occupés, elles doivent veiller à ce qu’ils acquièrent des compétences qu’ils n’ont pas encore aujourd’hui en vue de conserver leur employabilité à l’avenir aussi. C’est nécessaire, et il ne faut plus convaincre les employeurs: pratiquement aucun (2%) estime pouvoir continuer avec les aptitudes dont il dispose à l’heure actuelle.