Si les personnes n’ont pas trouvé d’emploi après un an, ils seront aussi obligés de choisir un trajet d’acquisition de compétences complémentaires. Ils resteront cependant libres de choisir dans quel domaine. L’objectif est évidemment de booster l’activation des chercheurs d’emploi bruxellois et que cette main d’œuvre potentielle augmente son niveau de compétences pour, comme on dit, contribuer à « gagner la guerre des talents ». Le ministre Clerfayt relève aussi le fait que « un mécanisme existe déjà mais est hélas trop peu utilisé. Il permet aux demandeurs d’emploi de reprendre des études pour un métier en pénurie tout en conservant leur allocation de chômage ». Pour inciter davantage de Bruxellois à s’engager dans un processus de formation longue durée, le revenu (bientôt défiscalisé) de formation va passer à 3 euros l’heure de cours pour les métiers en pénurie. Tout cela sera-t-il suffisant pour hisser le taux d’emploi en Région bruxelloise au-delà des 64% de Bruxellois entre 20 et 64 ans déjà au boulot ? Réponse après formations.