Ces chiffres encourageants ressortent du Baromètre de l’attractivité 2016 publié par EY. Le top 3 des pays les plus attractifs – le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France – se taillent la part du lion avec 51% des implantations et un tiers de tous les jobs créés. A l’aube d’un référendum qui pourrait infléchir considérablement son avenir, la « destination UK » bondit de 887 à 1.065 projets. Et l’Allemagne poursuit sa dynamique des 10 dernières années, avec une croissance de 9% (de 870 à 946 implantations). A eux deux, ils concentrent près de 4 implantations ou extensions sur 10.
Au sein de la galaxie européenne, la France apparaît distancée par le Royaume-Uni et l’Allemagne. Avec un nombre de projets d’implantation en retrait de 2% en 2015, l’Hexagone enregistre la seule et unique baisse parmi le Top 15 européen. L’apparente bonne nouvelle sur le front de l’emploi (+8%) pâlit même à la comparaison avec l’incroyable dynamisme continental (+17%).
La Belgique se classe au sixième rang, derrière les Pays-Bas en regain de forme (219 projets, +47%). Au classement des villes les plus attractives, Londres (57%), Paris (43%) et Berlin (29%), sont loin devant Amsterdam (15%), Barcelone (11%) et Munich (11%). Bruxelles se place 9e (7%), sans changement comparé à la précédente étude.