Les changements politiques et économiques semblent avoir une incidence sur la façon dont les sondés (par The Boston Consulting Group (BCG), The Network et son partenaire StepStone) perçoivent les destinations de travail traditionnelles. En conséquence, certaines villes gagnent en popularité tandis que d’autres semblent au contraire en pâtir. Même les pays dont le classement général n’a pas changé ont fait l’objet d’une réévaluation.
Par exemple, bien que les États-Unis demeurent la destination de travail la plus populaire au monde, l’instabilité de leur politique nationale la rend aujourd’hui moins attirante pour certains pays tels que le Mexique tandis qu’elle était encore leur premier choix il y a peu. De la même façon le Royaume-Uni et la Suisse, qui ont adopté des politiques plus frileuses en termes d’immigration, voient leur popularité baisser. L’Allemagne en revanche, avec sa politique d’ouverture relative, grimpe dans le classement par rapport à ses rivaux européens.
La baisse du nombre de personnes souhaitant travailler à l’étranger est particulièrement marquée dans les économies émergentes. Par exemple, seuls 33% des Chinois veulent quitter leur pays pour travailler à l’étranger. Il s’agit d’une forte baisse par rapport à il y a quatre ans, lorsque 61% des Chinois exprimaient un tel choix. Les travailleurs chinois figurent désormais presque au bas de la liste des 197 pays étudiés en matière de mobilité à l’étranger.