Un quart (25,9%) des PME comptant jusqu’à 100 travailleurs envisagent d’introduire de nouveaux avantages extralégaux ou une rémunération budgétairement neutre en 2019: 15% réfléchissent à des avantages extralégaux et près de 11% (soit une sur dix) voudraient prévoir un complément, si c’est possible en maintenant la neutralité budgétaire. Environ une PME sur sept (14%) envisage une augmentation salariale pour une partie des collaborateurs, et 12,5% d’entre elles envisagent une augmentation salariale pour tout le monde. L’autre part (47,5%) déclare n’avoir pas de marge de manœuvre pour introduire des compléments. Ces chiffres ressortent d’une enquête menée par SD Worx auprès de plus de 627 dirigeants de PME.
Les meilleures composantes salariales déjà populaires parmi les PME sont les chèques-repas et les écochèques (70%), la voiture de société et l’abonnement social (respectivement à 65,5% et 63%), le nouveau budget mobilité, l’indemnité vélo, le vélo électrique… (sous le vocable de mobilité, avec près de 49%) et les assurances (l’assurance groupe figurant en tête à 61%, suivie par l’assurance hospitalisation et l’assurance invalidité) avec 43%. D’autres composantes, dont la rémunération flexible, le bonus salarial, les primes bénéficiaires, les warrants et les jours de congé supplémentaires suivent avec 31,5%. Près d’une PME sur cinq (17,5%) est intéressée par ces « autres composantes », bien qu’elles ne fassent actuellement pas encore partie de sa politique salariale. 13,5% des PME déclarent ne pas encore connaître ces composantes, ni les possibilités dans le domaine de la mobilité. Plus l’entreprise est grande, mieux les possibilités lui sont connues.
Effet positif sur la motivation?
Six PME belges sur dix estiment qu’une augmentation salariale individuelle a un effet positif sur la motivation; trois PME sur dix (29%) jugent que l’effet est à court terme, et trois sur dix (28,5%) y croient à condition que l’augmentation relève d’une politique salariale propre. Trois sur dix n’y croient pas, par exemple parce qu’elles se fient davantage aux avantages alternatifs (12%) ou à la rémunération variable (1,7%).