Chaque année, environ 30.000 jeunes de moins de 25 ans franchissent les portes du Forem, l’agence wallonne pour l’emploi. Plus de deux tiers le font au sortir de leurs études entre juillet et octobre. Et cette année, ils sont face à 21% d’opportunités d’emploi en plus par rapport à l’an passé. C’est dans ce contexte d’un marché du travail riche mais tendu que l’enquête du Forem prend tout son intérêt. Au-delà des indications citées plus haut quant aux attentes générales, le sondage épingle ce qu’attendent les jeunes du poste ou de la fonction qu’ils recherchent. Là aussi, au moins trois éléments ressortent : le critère d’un « contrat à durée indéterminée » obtient un score de 8,2 sur 10 ex-aequo avec « la possibilité de se former ». Quant au « contenu de la fonction », l’appréciation est de 7,7. Si on demande à ces jeunes de se projeter dans 5 ans, il ressort un désir pour 25% d’entre eux d’avoir « une bonne situation financière », pour 20% d’être « passionné par son travail » et pour 10% d’avoir une « situation professionnelle stable ».
Ce que veulent les entreprises
Le Forem ne s’est pas contenté d’interroger les jeunes chercheurs d’emploi mais aussi de sonder les attentes des employeurs potentiels. 60% des 514 entreprises répondantes ont indiqué avoir recruté lors des derniers 12 mois, un jeune de moins de 30 ans sortant des études. Et quel est le critère central pour conclure l’embauche ? Les « compétences » de la personne qui postule arrivent en première position auprès de 26 % des employeurs. « Se renseigner sur l’entreprise et le poste » de même que « la personnalisation du CV et de la lettre de motivation » décrochent ex-aequo 22% des suffrages. Enfin, la « clarté du CV » et « l’orthographe » obtiennent respectivement 19 % et 11 %.