Le bien-être physique et mental du personnel sera un levier clé dans le cadre de la relance

De nombreuses entreprises tiennent compte d’une augmentation des troubles psychosociaux chez leurs collaborateurs. Pour bon nombre d’entreprises, la santé de leurs travailleurs est par conséquent la priorité numéro un dans le cadre de la relance. D’après l’enquête menée par Acerta auprès de plus de 500 CEO et HR Managers belges, huit entreprises sur dix s’attendent à ce que le personnel se montre particulièrement exigeant en matière de santé et plus de la moitié consacreront également davantage d’attention au bien-être physique et mental de leur personnel au cours des semaines et mois à venir.

« Cette crise se déploie par vagues, analyse Benoît Caufriez, Director Acerta Consult. Elle a commencé sous la forme d’une crise sanitaire, a évolué en une crise économique, et nous pouvons à présent nous attendre à la troisième vague : une crise mentale. Des milliers de personnes sont mortes et pour beaucoup, le coronavirus a fait des victimes dans l’entourage très proche. Les perspectives des personnes sont ainsi compromises. On estime à 15% le pourcentage de personnes plus angoissées que la moyenne. Cela n’échappe pas aux entreprises. C’est pourquoi « Une plus grande attention au bien-être et à la résilience mentale » figure en tête de liste des mesures que les employeurs mettront en œuvre. Plus de la moitié d’entre eux anticipent des problèmes liés au stress, comme le burn out et les troubles psychosociaux. Cette tendance est déjà perceptible en Chine. Un employeur averti en vaut deux. »

Fin avril, deux employeurs sur trois étaient encore neutres à pleins d’espoir

Près d’une entreprise sur cinq (18%) a pu constater fin avril que, malgré le coronavirus, ses résultats sont restés plus ou moins à niveau. Pour la moitié des entreprises, les dommages se sont avérés limités. Les mesures de soutien des pouvoirs publics jouent sans nul doute un rôle très important en la matière. L’impact du coronavirus sur notre économie reste, bien sûr, considérable: 34% des personnes interrogées ont subi des dommages considérables de la crise, qui les contraignent à prendre des mesures drastiques; 4% craignent même pour leur pérennité.

« Pour 4% des entreprises, le coronavirus est une menace à la pérennité, ajoute-t-il. Selon le Bureau fédéral du Plan, en termes d’occupation, 64.500  travailleurs voient leur emploi menacé. À côté des signaux d’espoir donnés par les entreprises, il s’agit malheureusement aussi d’une réalité. » Concernant l’avenir proche, deux entreprises sur trois sont neutres à assez positives. Seulement un tiers de nos entreprises envisagent donc avec pessimisme les mois à venir. 45% partent toutefois du principe que l’épidémie de coronavirus continuera à se faire ressentir jusque fin 2021.

Un employeur sur quatre sans plan de relance?

Fin avril, environ un employeur sur quatre ne réfléchissait pas encore au redémarrage. Un véritable plan de relance à part entière n’est donc pas encore réellement en place dans bon nombre d’entreprises. « Bien sûr, il y a ce petit pourcentage de chanceux qui n’ont pas à s’inquiéter, la crise s’étant avérée précisément positive pour eux, indique Benoît Caufriez. Une comparaison rapide entre les secteurs nous permet également de constater que les entreprises qui ont été confrontées au coronavirus plus que la moyenne et dans leur activité fondamentale – pensez au non-marchand – se trouvent précisément un cran plus loin dans leurs plans d’avenir concrets. Manifestement, le coronavirus doit d’abord participer à la déconstruction avant que la reconstruction obtienne priorité. Il se peut aussi que les personnes interrogées se soient quelque peu sous-estimées : les mesures que chaque employeur doit respecter en vue d’une relance – comme les mesures de sécurité et d’hygiène – font bien entendu, elles aussi, partie du plan de relance. »

47% miseront sur de nouveaux produits ou services

De quoi se composera le plan de relance des entreprises qui en ont bel et bien un? Dans un premier temps, il y a chez les entreprises une réaction à court terme, où l’on procède à des choix avec un effet rapide du côté des coûts : reporter les investissements, les adaptations de prix, baisser les prix d’achat, renégocier les conditions salariales, réduire le personnel… « Mais très vite, nous avons également vu émerger la créativité de l’entrepreneur. Les entreprises envisagent même de développer de nouveaux services ou produits (47%), de cesser certains services ou produits (35,4%) ou de chercher de nouveaux modèles de revenu (37,7%). Nous notons que le regard est à nouveau porté sur l’avenir.  Elles veulent également revoir la façon dont les entreprises collaboreront avec leur personnel après le confinement. La flexibilité – p. ex. dans les horaires de travail, le lieu de travail – qui a été une bouée de sauvetage pendant le confinement, reste une stratégie de survie importante. »

Le télétravail devient par exemple un élément durable. 45% des employeurs veulent continuer à appliquer le télétravail après le confinement. Une entreprise sur trois accordera désormais aussi davantage d’attention à la formation et au développement de ses collaborateurs. Une sur vingt envisage de mettre des collaborateurs à la disposition d’autres entreprises.

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