C’est la conclusion à laquelle est parvenue Acerta sur la base des chiffres de 2018: « Ce sont surtout des travailleurs des catégories d’âges 30-39 ans et 40-49 ans – l’âge auquel on peut s’attendre à ce que les personnes aient des enfants jeunes en âge de fréquenter l’école – qui s’absentent un mois », commente Amandine Boseret, juriste chez Acerta. Huit femmes sur mille et un peu moins de cinq hommes sur mille prennent un mois de congé parental pendant les vacances d’été. Les mamans prennent donc plus souvent que les papas des congés en même temps que les enfants. Bien entendu, il se peut qu’au sein d’une même famille, chacun des parents prenne un mois de congé. Les grandes vacances durent en effet deux mois et il faut trouver des solutions.
Régime de congés assoupli, pics plus importants demain?
En mai, le congé parental a connu une nouvelle flexibilisation qui pourrait faire en sorte que les parents souhaitent répartir autrement leur congé parental. Le congé parental peut désormais (pour les demandes à partir du 1er juin) être demandé pour des périodes plus courtes, à condition que l’employeur soit d’accord: le congé parental à temps plein passe d’un mois minimum à une semaine minimum, le congé parental à mi-temps passe de minimum deux mois à au moins un mois (outre 1/5, 1/10 est désormais également possible).
La nouvelle flexibilisation permet aux parents de suivre plus facilement le rythme des vacances scolaires, avec par ex. une semaine de vacances de Toussaint ou de Noël. Amandine Boseret: « Il s’agit de conclure de bons accords. La nouvelle version flexible du congé parental est une offre, pas un droit. Elle donne une plus grande marge de négociation aux employeurs et aux travailleurs, rien de plus. Le défi qui consiste, en tant que partenaires responsables, à obtenir un bon équilibre vie privée – vie professionnelle est à relever par les parties concernées. Si elles y arrivent, le nouveau congé parental est bénéfique pour tout le monde. »