Depuis 2013, le problème de l’inadéquation sur le marché du travail ne cesse de s’accentuer. Le nombre de postes vacants a plus que doublé depuis lors, observe Alice Defauw du Centre de compétence Emploi & Sécurité sociale de la FEB. Par rapport au nombre total de postes, plus de 3 postes sur 100 sont vacants dans notre pays. Le taux de vacance d’emploi atteint 3,36% en moyenne en 2017 (avec un pic à 3,58% au 3e trimestre). Tous les chiffres au niveau européen ne sont pas encore disponibles, mais il est fort probablement que notre pays garde (malheureusement) la première position avec le taux le plus élevé.
« Le problème de l’inadéquation entre l’offre et la demande pèse sur notre croissance et sur notre marché du travail, analyse la FEB. Résoudre ce problème reste un objectif essentiel. Ces postes qui restent vacants sont autant de chances pour les demandeurs d’emploi d’intégrer le marché du travail. En outre, s’ils restent vacants, cela pèse sur la croissance (tant de l’économie que de l’emploi). Nous devons donc éviter d’évoluer d’une économie de croissance vers une économie de pénurie. Raison de plus pour miser sur la formation des jeunes, l’activation et la réorientation des demandeurs d’emploi. »