Pour plus de 8 employés belges sur 10 (87%), la diversité au travail est un sujet essentiel et ceux-ci trouveraient positif de l’encourager davantage. C’est ce que mettait en avant une précédente étude menée par StepStone. Ces résultats sont aujourd’hui contextualisés avec des résultats de France, d’Allemagne et du Royaume-Uni. Au total, près de 17.000 employés européens ont été interrogés sur des thèmes tels que la diversité, l’inclusion et la discrimination au travail. Mise en perspective avec l’importance qui y est consacrée au Royaume-Uni (83%), en France (79%) et en Allemagne (71%), la diversité semble être une préoccupation plus importante aux yeux des employés actifs en Belgique que dans les autres pays cités.
Ceci représente notamment un avantage pour les employeurs, estiment les auteurs, car 81% des répondants belges trouvent motivant que leur entreprise s’engage pour une plus grande diversité. Ici aussi, ce résultat est plus élevé que dans les autres pays compris dans cette étude; à savoir le Royaume-Uni (72%), la France (74%) et l’Allemagne (67%). De la même manière, 92% des répondants belges trouveraient motivant que leur employeur promeuve activement l’égalité des opportunités de carrières. Pour le Royaume-Uni (81%), la France (86%) et l’Allemagne (64%), les pourcentages de répondants confirmant ces dires sont moins élevés.
L’étude révèle toutefois peu de divergences dans la manière dont les employés des différents pays évaluent leur employeur en termes de diversité. À la question de savoir comment ils évalueraient leur propre employeur en termes d’inclusion et la diversité, les résultats sont les suivants:
- En Belgique, 66% estiment que leur employeur se porte (très) bien en ce qui concerne la diversité et l’inclusion au travail
- ils sont 65% du même avis en Allemagne
- et 64% en France
Bien que la Belgique ait le résultat le plus élevé, les différences dans les pourcentages avec l’Allemagne et la France sont négligeables. Pour le Royaume-Uni, aucun résultat valide n’était disponible pour cette question en particulier.
Alors qu’en Belgique, un impressionnant pourcentage de 71% atteste avoir déjà été discriminé au travail, la France connaît un résultat encore plus interpellant avec 78% d’employés déclarant avoir déjà été victime de discrimination sur leur lieu de travail. Au Royaume-Uni, ce pourcentage n’est que de 40%. Malheureusement, le potentiel de discrimination existe bel et bien selon la plupart des répondants. Lorsqu’ils détaillent les caractéristiques pour lesquelles ils pourraient un jour être victimes de discrimination au travail, les répondants belges craignent davantage d’être traités de manière inégale que les autres pays étudiés:
- les Belges pensent que le risque de subir une discrimination en raison de leur âge et de leur genre et/ou sexe est plus élevé que dans tous les autres pays étudiés.
- ils/elles se classent en deuxième position pour ce qui est de la discrimination potentielle due à l’origine ethnique.
- ils estiment le risque d’être discriminés en raison des responsabilités parentales à 19%, un pourcentage plus important que ceux donnés par les répondants des autres pays.