Seulement 5% des répondants déclarent ne pas vraiment s’intéresser au sujet. Mais, pour les autres, la prise de conscience apparaît toutefois assez récente, aussi bien pour les entreprises que chez les collaborateurs. Ainsi, plus de huit cadres sur dix estiment que leur intérêt pour cette cause a pris une place plus importante au cours des trois dernières années (87%), dont 90% des 26-35 ans, probablement sensibilisés plus tôt à ces questions environnementales.
Si les cadres se disent sensibles à leur empreinte environnementale, comment cela se traduit-il au bureau? Éteindre les lumières (95%) et trier leurs déchets (82%) sont les gestes les plus adoptés sur le lieu de travail. Autres gestes classiques: 73% limitent l’usage de la climatisation comme du radiateur, 71% éteignent leur ordinateur avant de partir, 66% n’utilisent plus de gobelets en plastique et 65% limitent les impressions.
Ces actions, qui participent à l’engagement écologique, sont perçues comme faciles à adopter par les collaborateurs: trois cadres sur quatre trouvent qu’il est facile, voire très facile, de mettre en place ces gestes au quotidien au bureau (77%).
Pas moins de 78% des cadres sondés pourraient choisir leur futur employeur en fonction de critères écologiques.
Les employeurs trop timides selon les cadres
Les entreprises, elles aussi, semblent de plus en plus attentives à leur impact environnemental. Interrogés sur leur employeur, la moitié des cadres reconnait que leur entreprise a déjà mis en place des mesures pour limiter cette empreinte (49%). Toutefois, ils sont a contrario huit cadres sur dix à juger qu’au global, les entreprises sont encore trop timides dans leurs démarches écologiques (81%). Un pourcentage qui monte à 95% quand on prend également en compte ceux qui ne les estiment pas du tout engagées sur le sujet.