Kirk Chang, professeur de GRH à l’Université britannique de Salford (Manchester), a étudié l’impact des ragots et du cynisme sur les collaborateurs. Son échantillon était composé de 307 personnes travaillant dans 24 entreprises taïwanaises de différents secteurs.
La majorité des commérages sur le lieu de travail (61%) se sont révélés positifs. Bien que l’impact de ces ragots sur les employés ait été plutôt limité, ils peuvent toujours être considérés comme bénéfiques car ils facilitent les interactions entre les employés. Chang encourage donc les entreprises à ne pas considérer les conversations courtes entre les employés à la machine à café ou au distributeur de boissons rafraichissantes comme une perte de temps.
Mais, s’ils sont négatifs, les commérages conduisent à des sentiments de cynisme, de frustration, de désespoir et de mépris chez les employés à l’égard de leur employeur. À terme, ils sapent le management et l’organisation dans son ensemble. Les cyniques au travail vont davantage faire preuve de suspicion à l’égard de leur employeur et pensent que les managers les exploitent.