« Du seul fait de leur fuite, les personnes qui fuient la guerre ou la persécution font preuve d’énergie, d’initiative et de persévérance. Nombreux d’entre eux ont suivi une formation. Au plus vite ils peuvent se mettre au travail, au mieux ce sera pour leur intégration. Cela leur permettra de plus de mener une vie indépendante et de cette façon, ils contribueront aussi à la sécurité sociale, explique le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Emploi et de l’Economie Kris Peeters. J’estime qu’au vu de la situation, une main tendue est la réponse adéquate. C’est pour cette raison que nous leur avons permis d’entamer un emploi et de renforcer leurs talents deux mois plus tôt que ce n’était le cas jusqu’à présent. Soit le conflit prend fin, et ils pourront alors mettre leurs talents à profit dans leur propre pays, soit ils restent ici pour une période plus longue, et ils constitueront alors un investissement pour notre société. »
Avec l’actuelle affluence de réfugiés de guerre principalement, il y a beaucoup de chances que la demande des demandeurs d’asile se termine effectivement en une reconnaissance en tant que réfugiés. Il est dès lors indiqué de leur élargir l’accès à du travail régulier rémunéré, et d’en faire profiter aussi ceux qui attend encore une décision définitive sur leur dossier. Cela est possible, dans le respect de l’intérêt tant individuel que général. Ainsi, le Ministre de l’Emploi Kris Peeters a organisé une concertation avec les employeurs et les travailleurs de l’ensemble du Groupe des Dix afin d’échanger leurs points de vue sur l’option d’admettre plus rapidement les demandeurs d’asile sur le marché de l’emploi.
Lors de cette concertation, le groupe s’est mis unanimement d’accord sur la réduction du délai d’attente de 6 mois à 4 mois. Le demandeur d’asile concerné doit disposer de 3 documents: un document avec la date d’enregistrement, une carte de travail C et un document d’immatriculation que la commune doit délivrer. L’employeur est dans l’obligation d’engager le demandeur d’asile sous les mêmes conditions de travail et de rémunération que les autres travailleurs. Les demandeurs d’asile qui reçoivent, dans ce délai de 4 mois, un avis négatif concernant leur dossier, cessent de remplir les conditions requises pour l’obtention d’une carte de travail C. En outre, la carte de travail C’est uniquement valable si le demandeur d’asile dispose d’un document de séjour valable. L’AR modifié est maintenant soumis pour avis au Conseil d’Etat.
Source: Cabinet du ministre de l’Emploi