Ces conclusions ressortent de l’analyse d’environ 5.500 CV: 70% d’entre eux comportaient des inexactitudes, soit une hausse de plus de 10% par rapport à une analyse similaire menée l’an passé. Sur l’ensemble de l’échantillon, 28% comportent de grands écarts avec la vérité, précisent les chercheurs. Et 10% ont même été jusqu’à falsifier leurs résultats académiques.
Les femmes mentent moins
L’expérience académique se révèle le plus souvent difficile à exprimer puisqu’elle revient dans 63% des « écarts » par rapport à la réalité. L’expérience professionnelle vient en deuxième lieu, pour 43% des cas relevés. Et, contrairement à une croyance populaire, les femmes mentent moins que les hommes. Et, plus interpellant, il ne s’agit pas seulement de faire état d’exagérations pour se mettre en valeur: pas mal de candidats s’évertuent à cacher ou à laisser tomber des informations utiles, comme une faute lourde ou une condamnation…
Source: Risk Advisory (news.riskadvisory.net) et Werf& (werf-en.nl)