Les villes asiatiques sont les plus chères pour les expatriés

Largement reconnue, l’enquête de Mercer est conçue pour aider les entreprises multinationales et les gouvernements à définir les primes compensatoires pour leur personnel expatrié. L’enquête 2019 sur le coût de la vie révèle que huit des dix villes les plus chères pour les expatriés dans le monde sont asiatiques, en raison des coûts élevés des biens de consommation pour les résidents à l’étranger et du dynamisme du marché immobilier. Tokyo (2), Singapour (3) et Séoul (4) arrivent en tête de liste, tandis que la ville la plus chère du monde pour la deuxième année consécutive reste Hong Kong (1). Les autres villes figurant dans le top dix sont Zurich (5), Shanghai (6), Achgabat (7), Pékin (8), New York (9) et Shenzhen (10). Les métropoles les moins chères au monde pour les expatriés sont Tunis (209), Tachkent (208) et Karachi (207).

Europe

Seule une ville européenne figure parmi les dix métropoles les plus chères. Il s’agit de Zurich, qui arrive au cinquième rang, devant Berne (12). Genève (13) a perdu deux places. Les villes d’Europe centrale et orientale, dont Moscou (27), Saint-Pétersbourg (75), Prague (97) et Varsovie (173), ont perdu respectivement dix, vingt-six, quatorze et dix-neuf places 

Celles d’Europe occidentale, dont Milan (45), Paris (47), Oslo (61) et Madrid (82), ont également perdu douze, treize, quatorze et dix-huit places, respectivement. En Allemagne, Stuttgart (126) a connu une baisse significative, tout comme Berlin (81) et Düsseldorf (92). Les métropoles du Royaume-Uni ont connu des baisses modestes, notamment Birmingham (135), qui a perdu sept places, Belfast (158) six places, et Londres (23) quatre places. Bruxelles, elle aussi, a dû céder un certain nombre de places par rapport à l’année dernière, elle est passée de 67 à 77.

« La forte baisse de Bruxelles est principalement due à l’évolution des autres villes du classement, explique Cindy Van Loo, consultante en mobilité chez Mercer Belgique. Malgré des hausses de prix modérées dans la plupart des métropoles européennes, les devises du vieux continent se sont affaiblies par rapport au dollar, ce qui a fait baisser le classement de la plupart des villes. D’autres facteurs comme les problèmes de sécurité récents et les inquiétudes relatives aux perspectives économiques ont affecté la région. »

Moyen-Orient et Afrique

Tel-Aviv (15) reste la ville la plus chère du Moyen-Orient pour les expatriés, suivie de Dubaï (21), Abu Dhabi (33) et Riyad (35). Le Caire (166) est la moins chère de la région. « De nombreuses devises du Moyen-Orient sont liées au dollar américain, ce qui a poussé les villes vers le haut du classement, au même titre que les fortes hausses constatées pour les logements locatifs destinés aux expatriés », déclare Cindy Van Loo. Même si elle quitte le top dix des dix métropoles les plus chères pour les expatriés, N’Djamena (11) reste la ville la mieux classée d’Afrique. Suivent Victoria (14), avec un gain de sept places, et Kinshasa (22), qui gagne quinze places. Libreville (24) a perdu six places. En perdant une place, Tunis (209) en Tunisie se classe comme la moins chère de la région et du monde.

Le continent américain

Les villes des États-Unis ont grimpé dans le classement en raison de la force du dollar américain par rapport aux autres grandes devises, ainsi que de la baisse importante du nombre de villes dans d’autres pays. New York a grimpé de quatre places pour se classer au 9e rang, le plus haut niveau pour la région. San Francisco (16) et Los Angeles (18) ont grimpé respectivement de douze et dix-sept places, tandis que Chicago (37) a grimpé de quatorze places. Parmi les autres grandes métropoles américaines, Washington DC (42) a gagné quatorze places, Miami (44) en a pris seize et Boston (49) a fait un bond en avant de vingt et une places. Portland (107) et Winston Salem, en Caroline du Nord (138), restent les villes américaines les moins chères pour les expatriés. 

En Amérique du Sud, Montevideo, en Uruguay (70), est la ville la plus chère, suivie de San Juan (72), qui a gagné vingt-trois places. Parmi les autres cités d’Amérique du Sud qui ont grimpé sur la liste des zones les plus chères pour les expatriés, épinglons Panama City (93), San José (131) et La Havane (133), avec un bond respectif de vingt et une, dix et vingt-deux places. Les pays qui ont chuté dans le classement malgré l’augmentation des prix des biens et services et des coûts d’hébergement comprennent le Brésil et l’Argentine. En particulier, São Paolo (86) a perdu vingt-huit places. Rio de Janeiro (121) a perdu vingt-deux places, tandis que Buenos Aires (133) en a perdu cinquante-sept. Managua (200) est la métropole la moins chère d’Amérique du Sud.

Bien que la plupart des villes canadiennes soient demeurées stables dans le classement, Vancouver (112), la ville la mieux classée du pays, a perdu trois places. Toronto (115) a perdu six places, tandis que Montréal (139) en a gagné huit. Calgary (153) et Ottawa (161) restent stables. 

Asie-Pacifique

Huit des dix premières villes du classement de cette année se trouvent en Asie, en partie à cause de la vigueur du marché immobilier. Hong Kong (1) reste la ville la plus chère pour les expatriés, tant en Asie qu’à l’échelle mondiale, en raison du marché immobilier et de la devise liée au dollar américain, deux facteurs qui font grimper le coût de la vie sur place. Ce centre financier mondial est suivi de Tokyo (2), Singapour (3), Séoul (4), Shanghai (6) et Achgabat, au Turkménistan (7). 

Mumbai (67) est la ville la plus chère en Inde, suivie de New Delhi (118) et Chennai (154). Bangalore (179) et Kolkata (189) sont les cités indiennes les moins chères. Ailleurs en Asie, Bangkok (40) a gagné douze places par rapport à l’année dernière. Hanoi (112) et Jakarta (105) ont également gagné respectivement vingt-cinq et douze places. Bichkek (206) et Tachkent (208) restent les villes les moins chères de la région pour les expatriés.
Les villes australiennes ont continué à baisser dans le classement en raison de la dépréciation de la devise locale par rapport au dollar. Sydney (50), la ville australienne la plus chère pour les expatriés, a perdu vingt et une places. Melbourne (79) et Perth (87) ont perdu respectivement vingt et une et vingt-six places. 

La croissance importante des expatriés

Dans un monde en rapide évolution, les programmes de mobilité sont devenus une composante essentielle de la stratégie globale des entreprises multinationales en matière de talents. Les organisations réalisent que pour prospérer, elles doivent s’adapter au changement et aux nouvelles technologies, mais aussi acquérir de nouvelles compétences pour attirer, motiver et renforcer les talents. Selon le rapport Global Talent Trends 2019 de Mercer, 65% des employeurs de tous les secteurs et de tous les pays ont recours à des programmes de mobilité pour optimiser leurs stratégies de main-d’œuvre. De ce fait, les organisations multinationales évaluent soigneusement le coût de l’expatriation de leurs salariés. La 25e enquête annuelle de Mercer sur le coût de la vie révèle qu’un certain nombre de facteurs, notamment les fluctuations monétaires, l’inflation des biens et services et la volatilité du prix des logements, contribuent au coût global d’expatriation des salariés affectés à l’international. 

« Dans une économie axée sur les compétences, entraînée par la disruption numérique et la nécessité d’une main-d’œuvre connectée à l’échelle mondiale, le déploiement d’expatriés est un aspect de plus en plus important de la stratégie concurrentielle des entreprises mondiales, affirme Ilya Bonic, présidente du pôle Career, chez Mercer. Envoyer des salariés à l’étranger apporte de nombreux avantages personnels et organisationnels, notamment le développement professionnel, l’expérience mondiale, de nouvelles compétences et la réaffectation des ressources. En proposant des régimes de rémunération équitables et concurrentiels, les organisations peuvent faciliter une mobilité favorable aux résultats commerciaux. »

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