Plus d’un travailleur sur cinq en congé de maladie déclare pouvoir travailler malgré tout

C’est ce qui ressort d’un focus report de Securex, qui indique également que le potentiel pour une reprise du travail chez les absents de longue durée est grand, mais reste encore largement inexploité. « Plus de travail sur mesure, plus de différenciation, plus de flexibilité: tel est l’avenir dans un monde avec une population active vieillissante, un important absentéisme de longue durée et une pénurie de talents », commente Heidi Verlinden, HR Research Expert chez Securex.

Securex a pour la première fois étudié le potentiel de réintégration des travailleurs en congé de maladie. Cette étude a fait apparaître que plus d’un sur cinq (22%) de tous les travailleurs absents pour cause de maladie indique qu’ils étaient malgré tout en état de travailler durant leur absence la plus longue au cours des 12 derniers mois. Et cela pendant au moins une partie du temps, parfois même pendant la totalité de la période d’absence. Près de la moitié (45%) des travailleurs absents indiquent qu’ils auraient quand même voulu travailler pendant au moins une partie de leur absence de longue durée pour cause de maladie au cours des 12 derniers mois.

  • 15% peuvent et veulent travailler (exemples de causes de maladie: stress, migraine, mal de dos, grippe intestinale, fracture du pied…),
  • 7% peuvent, mais ne veulent pas travailler (exemples de causes de maladie: grippe, fracture du bras, jambe plâtrée…),
  • 30% veulent, mais ne peuvent pas travailler (exemples de causes de maladie: tumeur au cerveau, hernie cervicale, fracture du poignet, lombalgie, burn-out…)
  • 48% ne peuvent pas et ne veulent pas travailler.

Le potentiel est le plus grand lorsque l’absence est plus longue

Près d’un tiers (32%) des travailleurs qui ont été absents pendant plus d’un mois auraient pu et voulu travailler durant au moins une partie de leur absence. Le potentiel de reprise du travail dans ce groupe est quatre fois plus élevé que chez des travailleurs qui ont été absents pendant moins d’un mois, car dans ce dernier groupe, seuls 8% déclarent qu’ils auraient pu et voulu travailler.

Le travail adapté porte ses fruits

Le focus report de Securex fait apparaître par ailleurs qu’un travail adapté lors de la reprise est encore insuffisamment ancré dans les mœurs. Pourtant, un travail adapté augmente les chances de reprise du travail, surtout dans le cas d’absences de courte durée (moins d’un mois). Six travailleurs sur dix qui peuvent ou veulent travailler durant leur absence de courte durée indiquent qu’ils trouveraient leur compte d’une adaptation temporaire du travail, par exemple une réduction d’horaire, ne pas devoir temporairement exécuter certaines tâches, ou une adaptation aux ressources ou à l’environnement de travail. Les employeurs peuvent donc stimuler une réintégration après des absences de courte durée en prévoyant dans ces cas-là aussi un travail temporairement adapté, bien entendu toujours en concertation avec le travailleur.

« En offrant plus de possibilités de travail adapté, les employeurs augmentent la possibilité de voir leurs travailleurs reprendre le travail plus rapidement, note Heidi Verlinden. Il est temps que l’on abandonne le principe du ‘tout ou rien’ et que les employeurs permettent à leurs travailleurs absents qui le souhaitent de reprendre partiellement leur travail. L’étape suivante consiste à faire preuve d’une plus grande flexibilité concernant le travail pendant les absences, par exemple en permettant à des travailleurs de travailler leurs ‘bons’ jours. La chose serait plus facile grâce à un ‘certificat médical flexible’, mais cela n’existe pas encore aujourd’hui. »

Obstacles à la reprise du travail

Pour 44% des absents, la cause initiale de leur maladie ne constituait plus un obstacle au travail durant la deuxième moitié de leur absence de longue durée. Pourtant, ils ne travaillaient pas encore. Dans près de la moitié des cas (44%), ils sont restés à la maison sur conseil du médecin, et ceci peut-être en raison de nouveaux problèmes physiques ou psychiques ou du besoin d’un repos suffisant avant de reprendre le travail. Mais il est possible également que les travailleurs respectent simplement la durée de leur certificat médical. En outre, d’après les travailleurs, c’est l’absence de possibilité de travail adapté qui constitue le principal obstacle à la reprise du travail (19%).

Top 5 des obstacles à une reprise du travail

  1. 44% sur conseil du médecin (durée du certificat ou explicitement déconseillé de reprendre)
  2. Dans 19% des cas, l’employeur ne voit aucune possibilité de reprendre progressivement
  3. 15% par crainte d’une charge physique ou mentale ou du rythme de travail précédent
  4. 9% font état de problèmes avec les informations ou avec l’administration concernant la reprise du travail, ou simplement l’absence totale de contact avec l’employeur
  5. 3% par crainte des réactions des collègues ou du supérieur.

Gestionnaire de projets HR Analytics

Actris

Responsable Talent Acquisition et Recrutement H/F

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