Un peu plus de 26% des PME envisagent d’embaucher durant le quatrième trimestre 2015. Ce chiffre est en augmentation de 3% par rapport au 3e trimestre, mais reste en recul de 1,5% par rapport à l’année dernière. Il n’est donc pas (encore) question d’une véritable reprise. L’analyse effectuée par SD Worx révèle que les PME wallonnes sont beaucoup plus prudentes que les flamandes, et que les PME bruxelloises sont les plus pessimistes.
Fait notable, c’est en Wallonie que l’on s’attend à la plus grande augmentation du volume de travail durant le prochain trimestre (30%). Le fait que ce surcroît d’activité ne se traduise pas par un surcroît d’embauche révèle le caractère incertain de cette vague d’optimisme. Autrement dit, les chefs d’entreprise wallons sont plutôt optimistes à (très) court terme, mais restent prudents quant au long terme.
Parmi les PME belges qui envisagent d’embaucher durant le prochain trimestre, 52,1% anticipe une hausse du volume de travail, 43,4% un statu quo et seulement 4,5% une diminution. Parmi les PME belges qui n’envisagent pas de recruter durant les 3 derniers mois de l’année, une proportion significativement inférieure anticipe une augmentation du volume de travail (16,6%), au bénéfice du statu quo (65,7%) ou d’une diminution (17,7%).
Lorsqu’on s’enquiert des intentions d’embauche à l’horizon fin 2016, ce sont les PME flamandes qui sont les plus optimistes: 27,6% d’entre elles anticipent une augmentation des recrutements, 62,9% un statu quo et 9,5% une diminution à l’horizon fin 2016. Pour les PME wallonnes, ces chiffres sont respectivement de 16,9%, 70% et 13,1%. A Bruxelles, l’optimisme est encore moins de mise avec 11,4%, 78,2% et 10,4%.