Près d’un travailleur sur deux qualifierait son métier de « pénible »

Dans le cadre du débat sur les métiers pénibles, Tempo-Team a sondé les salariés du secteur privé sur la perception qu’ils ont de leur emploi. Ceux actifs dans le secteur des soins de santé et dans l’industrie sont les plus nombreux à qualifier leur métier de pénible, par rapport aux autres secteurs. Les francophones ou les travailleurs de plus de 35 ans sont plus nombreux (48 et 47%) que les néerlandophones (40%) et les collègues plus jeunes (36%). Les salariés avec un horaire de travail peu flexible (42%) et ceux qui prestent régulièrement des heures supplémentaires (46%) considèrent également leur métier comme pénible.

La pénibilité pèse sur le plaisir ressenti au travail

Les travailleurs qui estiment exercer un métier pénible sont aussi moins heureux au travail: ils ne s’accordent que la note de 6 sur 10 sur l’échelle du bonheur au travail, soit significativement moins que leurs collègues qui ne trouvent pas leur métier pénible (6,4 sur 10). Ils disent plus souvent faire leur travail « parce qu’il le faut bien » (34% vs 23%) et commencent plus souvent leur journée avec des pieds de plomb (31% vs 20%). Près de la moitié parviennent difficilement à se détendre après le travail. En outre, 1 salarié sur 2 qualifiant son métier de pénible estime qu’il a aussi un impact négatif sur la santé; 7 sur 10 redoutent des douleurs physiques ou mentales permanentes.

Pour pouvoir travailler plus longtemps, les salariés qui disent exercer un métier pénible demandent surtout à adapter leurs tâches pour qu’elles soient (physiquement) moins exigeantes (89%). Ils estiment nécessaire également (88%) que leur boulot reste captivant et que le nombre d’heures de travail diminue. Plus d’un quart des employeurs belges adaptent pourtant déjà le travail pour faciliter l’allongement des carrières. Un sur cinq investit aussi dans la santé de son personnel, et un sur dix organise des formations pour les travailleurs de plus de 50 ans.

« Les carrières plus longues deviennent la norme. Mais il reste beaucoup à faire pour les rendre possibles, commente Sébastien Cosentino, porte-parole chez Tempo-Team. Les employeurs peuvent déjà prendre des mesures en entreprise, par exemple des emplois plus attrayants et un travail plus soutenable. Mais investir dans le bonheur et le plaisir ressentis au travail est une autre solution. D’après cette enquête, il apparaît en effet que celui qui est heureux au travail est davantage disposé à travailler plus longtemps et envisage de façon plus positive le relèvement de l’âge du départ à la retraite. »

Formateur Actiris Academy

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