Le système proposé préconise de diviser les effectifs de l’entreprise en plusieurs groupes qui vont alterner quatre jours au bureau/ sur site et dix jours à domicile. De la sorte, l’organisation réduirait le nombre d’employés se trouvant à proximité immédiate les uns des autres à tout moment, ce qui faciliterait l’application de la distance sociale. La période de dix jours à domicile comprendrait également un mélange de travail à distance et de jours de congé en lieu et place des week-ends.
Le système a été créé par le professeur Keith Willison, titulaire de la Chaire de biologie chimique à l’Imperial College de Londres, et par Matthew Lesh, directeur de recherche à l’ASI. En raison du temps qu’il faut pour devenir contagieux, les personnes qui deviennent symptomatiques sont plus susceptibles de le faire pendant leur période de repos, ce qui limite la propagation du virus. Les chercheurs font valoir que cette méthode permettrait à la population de retrouver un emploi ou une formation (si elle est appliquée au système scolaire) à 40% et de réduire l’impact du confinement sur l’économie. Elle aurait aussi pour avantage de réduire la pression sur les transports publics.
Pour l’heure, la réponse de la communauté RH a été plutôt mitigée, notamment parce que le dispositif proposé semble mieux s’adapter au travail de bureau, et moins à une économie de services…