Internet mobile, e-mail, smartphones et autres ordinateurs portables nous permettent de travailler de n’importe quel endroit et à n’importe quel moment, d’obtenir et de traiter plus de données en moins de temps. Revers de la médaille: la difficulté de se concentrer sur des tâches. C’est ce que reconnaît un travailleur sur trois, qui dit être régulièrement dérangé dans son travail. Les principales causes sont l’e-mail (47%), le smartphone (27%), Internet (24%) et les réseaux sociaux (21%). C’est ce qui ressort d’une étude menée pour le compte de Tempo-Team auprès de 1.050 travailleurs et employeurs. Quatre répondants sur dix reconnaissent que le flux continu de sollicitations numériques suscite chez eux une fatigue (inutile) ; et un sur trois aspire à davantage de moments hors-ligne pendant sa journée de travail.
Des sollicitations accablantes, presque omniprésentes
Bien que les ressources numériques perturbent souvent la concentration et que les sollicitations numériques sont une source de fatigue, elles sont pratiquement omniprésentes: plus de quatre travailleurs sur dix reconnaissent être actifs sur les réseaux sociaux pendant leur journée de travail et autant confessent utiliser leur smartphone plusieurs fois par jour pour des raisons privées.
Une politique ne suffit pas
Bien que quatre employeurs sur dix aient élaboré une politique afin de délimiter l’emploi des smartphones, réseaux sociaux et Internet pendant l’horaire de travail, beaucoup de salariés estiment que cela ne suffit pas. Un tiers d’entre eux aspirent en effet à réduire l’usage des smartphones et du courriel pendant le travail. Et un sur quatre voudrait même les bannir tant que possible. Certains travailleurs n’attendent pas les initiatives de leur employeur: afin de mieux se concentrer sur leur travail, 24% décident de ne consulter leurs e-mails qu’à quelques reprises par jour et autant de mettre leur smartphone en mode silencieux.