Le secteur des organisations non gouvernementales de la coopération au développement emploie près de 2.000 personnes en Belgique, auxquelles il faut rajouter les expatriés et le personnel local engagé dans le cadre des projets de terrain. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le cliché du ‘post-soixante-huitard utopiste vêtu d’un pull qui gratte’ ne correspond plus aux profils qui œuvrent dans l’humanitaire. Sous l’impulsion des autorités (qui accréditent les ONG) notamment, la solidarité s’est structurée, organisée, professionnalisée. Y compris dans sa gestion des ressources humaines.
Trois de ces ONG ont accepté de partager leur vécu et leur expérience, mais aussi leurs défis et leurs spécificités en matière de gestion de l’humain. Ainsi que quelques-unes de leurs revendications vis-à-vis d’une réglementation du travail pas toujours adaptée aux réalités d’un secteur très contraint. Il s’agit bien sûr d’un échantillon non représentatif, tant la centaine d’ONG accréditées sont diverses de par leur obédience, leur taille, leur budget ou encore leur fonctionnement. Mais les enseignements ressortant de l’exercice sont sources d’inspiration et de fraîcheur en matière d’engagement et de mobilisation notamment.
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