Moins d’un employeur sur six (17%) interrogé en Belgique par SD Worx admet ne pas utiliser d’informations basées sur les données RH. Parmi ceux qui y ont recours, les utilisations les plus populaires concernent sans surprise les besoins de base en ressources humaines, comme l’établissement de listes (66%). Plus l’action devient complexe, moins elle est utilisée. Par rapport aux autres pays interrogés, les répondants belges et français sont les moins susceptibles d’utiliser ces informations pour relier différentes sources de données afin de découvrir des corrélations, voire des causalités (26% comparé à 34% dans les autres pays). Pour l’utilisation de ces données à des fins prévisionnelles, la Belgique score aussi relativement bien avec 20%.
Les employeurs belges estiment que les données RH peuvent principalement avoir un impact sur la satisfaction et l’engagement de l’employé (60%), suivis par les coûts liés aux employés (55%) et l’absentéisme (50%). Il y a certainement une forte demande d’analyses basés sur les données RH, avec 43% des décideurs RH dans les pays européens interrogés révélant qu’on leur demande des analyses de ce type au moins une fois par semaine. La principale raison de ces demandes concerne l’absentéisme (mentionné par 44% des répondants), suivi des coûts du personnel (40%) et de la productivité (40%).
Cette enquête a également révélé que les dirigeants d’entreprise croient que le département ressources humaines est à l’aise avec le traitement et l’analyse des données (69%). 59% estiment que l’infrastructure technologique s’est améliorée pour mieux soutenir le déploiement des données RH. Environ deux répondants sur trois (décideurs RH et non RH) pensent que leur département des ressources humaines dispose actuellement des aptitudes et des compétences nécessaires pour intégrer les connaissances fondées sur les données. Les deux compétences les plus importantes à développer en matière d’analyse des données RH sont l’analyse des compétences (40%) et l’amélioration des compétences en gestion du changement (34%). Dans 53% des cas, ce problème sera résolu grâce à des possibilités de formation supplémentaires.