Il est difficile de prévoir avec exactitude le nombre de réfugiés en provenance d’Ukraine qui chercheront un emploi dans les semaines, mois ou années à venir. Toutefois, les estimations régionales évaluent actuellement que la demande d’emploi ou de formation pourrait grimper jusqu’à 5.000 chercheurs d’emploi supplémentaires à Bruxelles. Le plan d’actions pour accompagner ce flux comprend à ce jour :
– un nouveau guichet d’accueil, avec interprètes, au siège central d’Actiris.
– des cours de langues
Une fois inscrits chez Actiris, les chercheurs d’emploi issus d’Ukraine pourront obtenir des chèques-langues pour suivre des cours de français et/ou de néerlandais.
– des places d’accueil pour les enfants
Actiris dispose de quatre crèches à Bruxelles accueillant les enfants des chercheurs d’emploi. Cela permet aux parents d’accomplir leurs démarches ou se rendre à un entretien d’embauche.
– des employeurs qui disent #Welcome
L’agence bruxelloise propose aux employeurs d’ajouter le #Welcome à leurs offres d’emploi. Celles-ci seront transmises aux partenaires en contact avec les primo-arrivants
– des actions positives
Des solutions existent pour les employeurs qui souhaitent se montrer solidaires et engager des primo-arrivants, quelles que soient leurs nationalités. Ce public fragilisé sur le marché du travail peut bénéficier de mesures exceptionnelles à certaines conditions. L’exemple du projet IntegraJobs permettant l’engagement de 18 primo-arrivants dans le secteur en pénurie des soins de santé, pourrait inspirer d’autres secteurs.
-aides à l’emploi pour candidats en provenance d’Ukraine
Par exemple : L’employeur qui engage un chercheur d’emploi de moins de 30 ans ou un plus de 57 ans peut bénéficier de la formule Activa.brussels et déduire pas moins de 15.900 € sur 30 mois pour un contrat à temps plein + un incitant à la formation d’un montant maximal de 5.000 €. ; pour les chercheurs d’emploi entre 30 et 57 ans, une prime Phoenix.brussels pour l’employeur dont le montant s’élève à 800 euros par mois pendant une durée de 6 mois maximum.
Sur 35.000 réfugiés ayant transité par le centre d’accueil du Heysel, 1553 ont à ce jour demandé leur inscription au registre national, condition pour accéder au marché de l’emploi. 83% des demandeurs sont des femmes et 72% ont entre 25 et 50 ans. 68% ont un diplôme d’enseignement supérieur, dont la moitié avec des notions d’anglais et de français… Reste cependant un problème à résoudre : l’essentiel des diplômes obtenus en Ukraine ne sont pas reconnus en Belgique.