L’étude a été menée par le cabinet GfK auprès de 5.641 travailleurs américains de 18 ans et plus qui travaillent plus de 35 heures par semaine et bénéficient de congés payés par leur employeur. Pas moins de 39% des répondants ont déclaré vouloir être perçus comme des martyrs du travail (« work martyr ») par leur patron. Par contre, à la maison, il en va tout autrement: 86% jugent négativement le fait d’être considéré comme tel par leurs proches.
Comment le « martyr du travail » est-il défini? Les auteurs le définisse comme un travailleur convaincu qu’il est difficile pour lui de prendre des congés parce que:
– « Personne d’autre dans mon entreprise peut faire le travail en mon absence »
– « Je veux montrer mon total dévouement à mon entreprise et à mon travail »
– « Je ne veux pas que les autres pensent que je suis remplaçable »
– « Je me sens coupable d’utiliser mes congés payés »
Ces martyrs du travail sont plutôt des femmes (52%), et plutôt des jeunes: plus de quatre martyrs du travail sur dix (43%) relèvent de la génération Y. Les conséquences? Plus de stress au travail et à la maison (84% des martyrs du travail se disent stressés, comparé à 71% pour l’ensemble des répondants), de la fierté mal placée, mais aussi une moindre probabilité d’être récompensé par un bonus!